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Un nom qui en dit long... et qui court longtemps


Packing for the third and last attempt of crossing the Ko'olaus in Hawaii in 2015.

photo: Dominic Lafleur

La muse


Mes aventures de course autour du monde des dix dernières années m’ont ramené chez moi, le Québec, pour y faire naître le concept de l’ultra trail en autonomie. Là où courir n’est qu'un aspect que l’on doit maîtriser parmi bien d’autres. C’est une traversée d'un territoire en autosuffisance où le dépassement de soi se manifeste physiquement, mentalement et émotivement.


L’exotisme du Québec est si bien représenté par la Gaspésie avec ses montagnes lavées par l’air salin, son rocher percé, ses plages de galets voilées par le brouillard… et ses gens si accueillants avec comme grand chef des mille et une chevauchées: Jean-François Tapp.


J’ai charmé telle une muse l’artiste maître des Événements Gaspesia afin que l’on crée les «60 heures d’Hélène» (60HH): Un parcours de plus de 250 kilomètres à la fois magnifique et rempli d'histoire, mais tout aussi ambitieux et ardu. Deux contraintes signent l’épreuve: Elle se réalise en autonomie complète et avec une barrière horaire de 60 heures. En tant que muse, athlète, coach ou simple humaine, je rêverai toujours de plus grand. Le potentiel de notre belle province à se démarquer internationalement avec un défi de cette taille n’en fait pas exception.


Crossing the Ko'olau Summit mountain range in Hawaii in 2015.

photo: Pierre-Mark Lavoie

L’athlète


C’est sans cachette que j’ai créé cette course afin d’assouvir mes désirs d’athlète d’endurance. C’est donc un vendredi matin à 5 heures sur les berges gaspésiennes chauffées par un soleil radieux que j’ai pris le départ de cette première édition du 60HH. Pandémie oblige, 100% de mes compatriotes étaient québécois.


Pour avoir défié les kilomètres sans fin des montagnes vertes au Vermont, les gigantesques montées des alpes suisse, les descentes de volcan brutales au Nicaragua et les éternelles nuits pluvieuses de Grande-Bretagne, j’ai couru aujourd’hui dans mon pays avec zèle et empressement à travers les éléments. Pour avoir défié à mainte reprise le temps qui s'écoule, c’est avec fougue et excitation que j’ai coursé contre la montre... de 60 heures. Pour avoir défié plusieurs rivaux, c’est avec soif et enthousiasme que j’ai compétitionné avec mes pairs.


Un maître d’art martial a dit: «Si ta blessure est externe, continue le combat. Si ta blessure est interne, arrêtes-toi». J’ai déjà couru sur une déchirure musculaire, une plaie ouverte et une fracture de stress. À la marque des 160 kilomètres de ma chevauchée, le manque d'hydratation sous la canicule semble avoir créé une blessure interne. Une douleur dans la région de la vésicule biliaire m’a fait peser dans la balance le danger possible de quelque chose de plus grave versus mes projets de vie. Mon futur et l’amour pour la vie l’ont emporté. J’ai activé le bouton «abandon» sur ma balise GPS. En paix avec cette sage décision, il m’a tardé d’aller encourager mes confrères toujours en selle à passer à l’histoire.


At the finish of the Devil's Double 2016

photo: Jean-François Tapp

La coach


Mon objectif en tant que coach est d’inspirer et enseigner aux gens à prendre le plein contrôle de leur vie, réaliser des défis plus grands qu’eux-même pour qu’à leur tour ils impactent positivement le monde et nous mène tous vers un meilleur présent.


En accompagnant quelques coureurs dans leur préparation pour cette épreuve, Christine Isabelle, Yann Bernier, Jasmin Gill-Fortin et Charles-Étienne Carrier, j’ai eu le privilège d’assister à leur dépassement et de partager leur victoire. Jasmin et Charles-Étienne ont su puiser au plus creux de leur être pour user la force, la détermination et la sagesse afin de devenir les premiers à compléter le parcours du 60HH. Leur chevauchée de 63h19 les a mené à bon port; à passer le fil d’arrivée à Percé. Ils marquent l’histoire en devenant les premiers «survivants» des 60 heures d’Hélène. Reviendrons-ils l’an prochain pour devenir «finissants» en brisant la barrière des 60 heures? Laissons-leur le temps de savourer cette première réussite (et de soigner leurs pieds!) avant d’attaquer la prochaine cavalcade.


Leaving for another lap in the Infinitus race in 2016.

photo: Jean-François Tapp

***


Une nouvelle aventure et sa communauté vient de naître en sol québécois, canadien. Que toutes les nations se rassemblent pour cette traversée entre mers et montagnes dans notre belle Gaspésie. En solo, en équipe ou en relais, réservez juillet 2022 pour l’aventure de votre vie!



Signé «la muse» aux idées de dépassement, de folie, de beauté, et de performance humaine.


Underwater rock carry in Hawaii, representing the state of mind you are in the Infinitus race.

photo: Pierre-Mark Lavoie

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